Puissance libératrice du verbe !

Jésus et ses disciples se rendirent à la ville de Capernaüm.

Au jour du sabbat, Jésus entra dans la synagogue et se mit à enseigner. Les gens qui l’entendaient étaient impressionnés par sa manière d’enseigner ; car il n’était pas comme les maîtres de la loi, mais il leur donnait son enseignement avec autorité.

Or, dans cette synagogue, il y avait justement un homme tourmenté par un esprit mauvais. Il cria : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous détruire ? Je sais bien qui tu es : le Saint envoyé de Dieu ! »

Jésus parla sévèrement à l’esprit mauvais et lui donna cet ordre : « Tais-toi et sors de cet homme ! » L’esprit secoua rudement l’homme et sortit de lui en poussant un grand cri. Les gens furent tous si étonnés qu’ils se demandèrent les uns aux autres : « Qu’est-ce que cela ? Un nouvel enseignement donné avec autorité ! Cet homme commande même aux esprits mauvais et ils lui obéissent ! » Et, très vite, la renommée de Jésus se répandit dans toute la région de la Galilée.
Marc 1,21-28

 


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Par qui, par quoi le pauvre homme de la synagogue de Capernaüm est-il hanté ? L’esprit mauvais qui le possède est-il une incarnation du Satan, l’adversaire et le diviseur du genre humain ? S’agit-il de l’esprit mécontent d’un ancêtre, d’une force naturelle ou surnaturelle, ou encore d’une maladie psychique, d’un traumatisme toujours actif et douloureux dans la vie de cet homme ? A-t-il déjà essayé de se soigner ?

L’important est qu’en ce jour de shabbat, Jésus, après avoir donné son enseignement, va se mesurer à l’esprit mauvais, s’imposer à lui, le maîtriser par la parole. Il a fort à faire car cet esprit est puissant, il essaie par tous les moyens de résister à ce Jésus qu’il connaît comme Saint de Dieu !

Mais il est finalement vaincu, expulsé.

Tous les présents s’étonnent : « Qu’est-ce que cela ? Un nouvel enseignement donné avec autorité ! Cet homme commande même aux esprits mauvais et ils lui obéissent ! »

Ainsi, dès le début de l’évangile nous apprenons, concrètement, qu’aucune force adverse, à l’extérieur comme à l’intérieur de nous-mêmes, ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, pour peu que nous laissions entrer en nous sa Parole libératrice.

 

 


Chaque jour, des dizaines d’Haïtiens de toutes confessions se rendent sur la colline de Ti Pinski. Au milieu des cactus et des roches, ils prient et rêvent de meilleurs lendemains. Le photographe Thomas Freteur les a rencontrés.

 

Nous prions pour notre envoyé à Haïti, et pour tous les Haïtiens.

 

« Toi qui es un Dieu de paix, d’amour et d’unité,
Nous te prions Père,
Et nous te supplions nous rassembler,
Par ton Esprit Saint,
Tout ce qui est divisé. Veuille aussi nous accorder
De nous convertis à ton unité,
De rechercher ton unique et éternelle vérité,
Et de nous abstenir de toute dissension. Ainsi nous n’aurons plus qu’un seul cœur
Une seule volonté, une seule raison. Et tournés tout entiers vers Jésus-Christ notre Seigneur
Nous pourrons, Père,
Te louer d’une seule bouche
Et te rendre grâce
Par notre Seigneur Jésus-Christ
Dans l’Esprit-Saint Amen.

Martin Luther

 

 

En complément de cette méditation, retrouvez l’explication du texte biblique de Marc 1,21-28 par Florence Taubmann, répondant aux questions d’Antoine Nouis pour Campus Protestant :